C'est l'histoire d'un mec qui a subi un sinistre (aïe, ça commence mal): un dégât des eaux dans l'entrepôt et c'est 4 mois de travail qui partent en jus de carton. Ce patron d'une TPE qui commercialise des emballages recyclables, s'en serait bien passé.
Son assureur, qu'il aura pris le soin de prévenir dans les délais, lui envoie un expert, car la nature et "gravité" présumée des pertes le justifient. Autant on envoie rarement un expert pour une vitre fissurée dans un débarras, autant quand il s'agit de dizaines de milliers d'euros de stock et d'une perte d'exploitation, là il y a besoin de discuter et de faire des vérifications.
Cet expert, qui rapporte donc à mon mandant l'assureur, est chargé de constater, pendant sa ou ses visites d'expertise, la cause et les conséquences du sinistre. Mais également de déterminer les responsabilités éventuelles à rechercher. Et enfin de réaliser un chiffrage des pertes; en vue de déterminer les sommes qui seront versées en indemnisation à notre pauvre patron sinistré. L'expert remet à l'assureur un rapport complet, sur la base duquel l'assuré reçoit alors une proposition de prise en charge de son sinistre.
Sauf que... notre patron n'est pas du tout d'accord avec les conclusions de l'expert! Et il aimerait tout reprendre de zéro en faisant appel à un second expert pour contre-expertiser le chiffrage qu'il estime être largement sous-estimé.
Cette situation vous parle?
Et surtout: à qui appartient-il de payer, si vous demandez une nouvelle expertise?
AEA vous explique les astuces pour faire entendre votre désaccord.