Parmi les nombreux risques encourus par une entreprise à la Réunion, il y a la perte d’exploitation. Celle-ci est souvent négligée, et non souscrite, car elle est jugée trop chère par la plupart des dirigeants. À tort ! C’est elle qui permet d’assurer la continuité et la pérennité d’une société qui a subi un dommage matériel. Il s’agit d’une enveloppe financière qui aide à maintenir la trésorerie à flot, le temps de la reprise d’activité.
Elle couvre le manque à gagner en termes de marge d’exploitation, et les dépenses exceptionnelles liées au sinistre. L’agence AEA, expert d’assuré à la Réunion, vous explique comment protéger votre entreprise, en cas de perte d’exploitation.
Votre entreprise est située, à la Réunion, au cœur de Saint-Denis et lors d’une manifestation, votre commerce subit des dégradations rendant son ouverture impossible, avant une remise en état ? Voici ce que l’assurance perte d’exploitation peut faire pour vous !
En cas de sinistre, vous allez devoir faire face à une diminution voire un arrêt total de votre activité. Ce qui aura pour conséquence une baisse de votre chiffre d’affaires, parfois importante. L’assurance PE (Perte d’Exploitation) vous aide alors à compenser les répercussions financières sur votre entreprise, en couvrant :
Le but de la garantie pertes d’exploitation est de rétablir la situation financière de l’entreprise, comme si le sinistre ne s’était pas produit. En parallèle, les professionnels de l’assurance cherchent des solutions rapides pour permettre la reprise d’une activité normale, au plus tôt.
De nombreux événements peuvent être couverts par l’assurance perte d’exploitation, parmi lesquels :
Attention 💥: les événements listés ci-dessus sont donnés à titre indicatif. Il vous appartient de bien vérifier quels sont les événements garantis par votre contrat d’assurance perte d’exploitation. Ils doivent être impérativement inscrits dans votre contrat. En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à un expert d’assuré à la Réunion qui saura vous dire quels sont les risques pris en compte, et surtout, si cela est suffisant, eu égard à votre activité professionnelle.
Durant la période d’indemnisation, elle prend en charge :
1 - La perte de marge brute : il s’agit du chiffre d’affaires - les charges variables (y compris les charges salariales).
En d’autres termes : réduction ou diminution de l’activité → baisse du CA → difficulté ou impossibilité de générer du résultat et de compenser ses charges fixes → perte de marge brute.
2 - Les frais supplémentaires d’exploitation contractuels : installations provisoires, location de matériel ou de locaux, gardiennage, etc.
Calcul auquel il faut retirer les éventuelles économies de charge liées au fait que l’activité est en suspens (par exemple : les charges de ménage que vous n’avez pas à effectuer, le temps de remettre en état votre local qui a été endommagé par un incendie,...).
Ce sont celles qui ne sont pas indemnisables par l’assurance de base. Elles sont pourtant souvent essentielles. Elles peuvent prendre en compte :
Les extensions de garantie concernent les pertes d’exploitation lorsque les dommages sont causés par des tiers, lesquels pourraient avoir des répercussions sur votre activité. Par exemple :
Lors de la souscription du contrat, c’est vous qui allez fixer la période maximale de garantie. Vous devez tenir compte de plusieurs éléments, afin de considérer au mieux la durée d’interruption de votre activité. Ainsi, estimez le temps nécessaire pour :
Bon à savoir 💡: En moyenne, la durée d’indemnisation est de 12 mois. Elle peut s’étendre jusqu’à 2 ou 3 ans, selon l’activité exercée.
Pour savoir quel capital assurer, il faut tenir compte de la marge brute d’exploitation du dernier exercice fiscal (ou du prévisionnel, le cas échéant) et de la croissance prévisible de l’entreprise.
Prenons le cas d’une entreprise avec :
un chiffre d’affaires de 1 200 000 € ;
des charges variables de 60 % du CA, soit 720 000 € ;
une croissance prévisible de l’entreprise (CA + charges variables) de 15 %.
Calcul de la marge brute : 1 200 000 € - 720 000 € = 480 000 €
Capital à assurer pour un montant minimum de CA :
(1 200 000 € x 15 %) + 1 200 000 € = 1 380 000 €
Marge brute prévisionnelle pour l’année N+1 : (480 000 € x 15 %) + 480 000 € = 552 000 €
Par ailleurs, si des économies de charge sont réalisées pendant la période de reconstruction, il faut les défalquer lors du calcul de la PE - Perte d’exploitation (ex : économie sur la communication ou sur les factures d’eau, jusqu’à la remise en état du bâtiment après incendie).
Important ☝: Au même titre que les garanties souscrites et la période d'indemnisation, la somme à assurer est capitale, en cas de perte d’exploitation. Si elle est mal calculée, elle pourra avoir des répercussions irrémédiables sur votre entreprise.
Afin d’évaluer au mieux tous les paramètres qui entrent en jeu dans la perte d’exploitation et être assuré correctement, faites appel à un expert d’assuré à la Réunion. C’est le professionnel idéal, pour vous aider à maintenir votre entreprise hors de l’eau, en cas de coup dur. Prenez toutes les précautions nécessaires pour assurer la pérennité de votre activité professionnelle, quoi qu’il arrive !
Pour en savoir plus sur comment optimiser ses contrats d’assurance professionnelle à La Réunion, consultez notre page dédiée à l'optimisation de vos contrats professionnels à La Réunion, ou téléchargez directement notre guide.