Subir un sinistre est traumatisant pour un chef d’entreprise. Il s’ensuit de longs mois de questions et de dossiers divers à traiter : les démarches auprès de l’assurance, le suivi des travaux de remise en état, la continuité des services dans des conditions exceptionnelles, la mise au chômage des salariés le cas échéant, etc.
Il convient donc de faire appel à un professionnel qui vous épaulera tout au long du processus d’indemnisation, et ce, jusqu’au redémarrage de votre activité. Dans cet article, l’agence AEA répond à l’épineuse, mais ô combien importante, question : combien coûte un expert d’assuré à la Réunion ?
Quel est le rôle de ce professionnel ?
Un expert d'assuré est missionné par l'assuré (et jamais par l'assureur) : il rend donc des comptes au client assuré, qui le rémunère pour sa mission. Il agit exclusivement dans l’intérêt de son client.
Une de ses missions est l’expertise après sinistre. C'est le cœur de métier de l'expert d'assuré. Il va gérer toutes les étapes pour l'assuré : depuis la déclaration de sinistre à l'assureur, jusqu'au suivi des travaux de réparation, en passant par le montage de dossier de réclamation et les négociations avec l'expert de l'assureur.
Son objectif : faire en sorte que l'assuré touche une indemnité maximale pour son préjudice, et le plus rapidement possible.
Certains cabinets d'experts d'assuré proposent également, en plus des expertises après sinistre, des audits. Il s’agit soit d’audits ponctuels (ou estimations préalables), soit d’audits qui s'inscrivent dans la durée, afin que le client soit toujours bien assuré.
L’agence AEA à la Réunion, vous informe : votre assurance ne peut pas refuser que vous vous fassiez assister par votre propre expert.
Sur quoi se base la rémunération d’un expert d’assuré à la Réunion ?
Si on s'intéresse à l'expertise après sinistre, le mode de fonctionnement le plus répandu est le suivant : l'expert d'assuré intervient à la demande de l'assuré et se rémunère en fonction du montant d'indemnité qu'il va négocier pour son client, par exemple, un pourcentage sur le montant total versé à l'assuré par l'assureur. Ce pourcentage est généralement compris entre 0 % et 20 %. Les pratiques montrent que les honoraires pratiqués oscillent entre 2,5 % et 10 %, selon les sinistres.
L'avantage de ce mode de fonctionnement est que l'assuré ne prend pas beaucoup de risques : si toutefois la mission échouait et qu'il ne touchait rien de son assureur, l'expert d'assuré ne serait pas rémunéré lui-même.
Certains experts d'assuré réclament, en plus de ce pourcentage :
- soit des frais de dossier (généralement non remboursables quelle que soit l'issue de la mission) ;
- soit une avance au démarrage de la mission (à déduire lors de la clôture de la mission).
Il est rare, mais il peut arriver, que certains cabinets travaillent en honoraires forfaitaires. Il s’agit d’un montant fixe, décidé à l'avance au début de la mission, quel que soit le montant d'indemnités obtenu.
En réalité, le pourcentage n'est pas le critère le plus important à prendre en compte.
Il faut surtout que votre expert d'assuré vous débloque une situation, que vous n'auriez pas su gérer tout seul après votre sinistre. Il peut ainsi vous faire gagner beaucoup, autant financièrement, que psychologiquement, en vous évitant pas mal de stress.
Bon à savoir : notre agence AEA d’experts d’assurés ne demande aucun acompte d’honoraires à ses clients sinistrés, ni de frais de dossiers. Nos notes d’honoraires ne sont réglables que lorsque nos clients ont eux-même perçu leur indemnisation de la part de leur assureur.
Concrètement, qu’en est-il du coût d’un expert d’assuré à la Réunion ?
Prenons l'exemple semi-fictif de Mme Caro, gérante d'un restaurant qui est victime d’un terrible incendie. Son outil de travail est pratiquement entièrement détruit et ses employés se trouvent au chômage.
Fort heureusement, Mme Caro avait souscrit une assurance multirisque qui la couvre en cas d'incendie, et une garantie perte d'exploitation.
Cas n°1 : Si Mme Caro décidait de faire elle-même toutes les démarches auprès de son assureur :
- elle ferait une réclamation chiffrée, qui s’avérerait probablement incomplète. Non pas parce qu'elle ne maîtrise pas la valeur de ce qu'elle a perdu, mais parce qu'il n'est pas naturel d'imaginer tous les postes de dépense, évidents ou cachés, qui sont indemnisables par l'assureur. Et c'est encore plus vrai lorsqu'on est en état de choc émotionnel post-sinistre ;
- elle passerait probablement énormément de temps à :
- rassembler les éléments nécessaires pour justifier ses pertes ;
- récupérer toutes les informations utiles ;
- essayer de maintenir à flot sa trésorerie.
Par ailleurs, elle ne penserait probablement pas à demander un acompte à son assureur, et se sentirait seule pour tout relancer ; cela mènerait à une indemnisation qui n'est pas optimale. En effet, l'expert de votre assureur ne peut pas deviner tout ce qui a été endommagé, si on ne lui donne pas des éléments de réclamation justes et chiffrés.
Pour l'exemple, imaginons qu'il lui soit proposé une indemnisation de :
- 200.000 € pour la remise en état de son restaurant (dommages matériels)
- et 50.000 € pour soutenir sa perte d'exploitation pour 9 mois, jusqu'à la réouverture.
Cas n°2 : Si Mme Caro décidait de faire appel à un expert d'assuré pour la soutenir :
- sa réclamation prendrait pleinement en compte tous les postes de dépense, même ceux auxquels on pense rarement, tels que :
- le coût de l'élimination dans les règles des déchets alimentaires ;
- l’exhaustivité de tout le contenu professionnel et des stocks avant qu'ils ne soient déblayés pour la déchetterie ;
- le coût des aménagements qui avaient été réalisés par Mme Caro en tant que locataire (peinture, parquet, embellissements, enseigne, …) ;
- les frais et pertes engendrés par le sinistre (sur justificatifs, ou forfaitaires)
- etc.
- sa charge mentale serait largement délestée, car l'expert d'assuré est là pour la guider dans toutes les démarches, pour :
- demander des justificatifs au tribunal, au comptable, au notaire, au bailleur, aux organismes de vérification de sécurité, à la direction du travail, aux services des impôts, aux fournisseurs, …
- demander des acomptes d'urgence, puis pour monter tout le dossier de réclamation argumenté ;
- la représenter lors des expertises contradictoires et défendre le chiffrage qui mènera à son indemnisation ;
- suivre et transmettre tous les éléments nécessaires à l'assureur ;
- l'épauler jusqu'à ce que l'activité ait pleinement repris.
Pour l'exemple, l'indemnisation complète pourrait atteindre :
- 260.000 € pour les dommages matériels (rien qu'en actionnant toutes les garanties du contrat) ;
- et 75.000 € pour soutenir sa perte d'exploitation pour 12 mois, y compris après la réouverture, et jusqu'à ce que sa marge soit rétablie.
Ainsi, on note une différence de 85.000 € de plus à percevoir de son assureur, entre les 2 situations. En admettant que l'expert d'assuré lui facture 8 % du montant total en fin de mission, soit 8 % sur 335.000 € = 26.800 €. Sa balance finale sera malgré tout positive de + 58.200 €.
Il est même probable que son contrat d'assurance couvre jusqu'à 5 % des honoraires de son expert d'assuré. Et dans ce cas, elle serait gagnante au final de + 74.950 € : une belle somme pour remettre sur pied son restaurant et repartir sereinement !
PS : tous les montants donnés pour l’exemple sont considérés hors taxes.
En tant que gérant d’entreprise, la question à vous poser n’est pas le coût d’un expert d’assuré à la Réunion, mais surtout ce qu’il peut vous apporter, en cas de dommages subis dans le cadre de votre activité professionnelle. Besoin de conseils pour la gestion de votre sinistre ? D’une assistance face à votre assurance ? Prenez contact avec l’agence AEA.
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